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XVIe Sommet de la Francophonie à Madagascar

Une première!

Une expression récurrente de ce Sommet de la Francophonie édition 2016. C'était une première pour le pays hôte, qui n'avait pu organiser celui de 2010, alors que Madagascar traversait une crise politique et sociale. 

Une première aussi pour la Secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, élue lors du dernier Sommet de Dakar, en 2014. Elle a voulu accorder plus de place aux femmes (sous-représentées, par ailleurs, parmi les chefs d'Etat francophones) et aux jeunes dans la Francophonie. Cette impulsion a trouvé un écho dans les discours du Canadien Justin Trudeau (dont c'était le premier Sommet) et du Nigérien Mohamad Issoufou.  

Et enfin, c'est la première fois qu'un chef d'Etat français n'assistait pas à la conférence de presse de clôture. Le drapeau et l'étiquette "France" figuraient pourtant en bonne place sur l'estrade du centre de conférence au terme du Sommet. Sauf que... François Hollande ne s'est jamais présenté. Le président français avait déjà quitté le Sommet. Sa place sera prise par le ministre des Affaires étrangères arménien Edouard Nalbandian. 

Lors de cette conférence de presse de clôture, le président malgache Hery Rajaonarimampianina s'est félicité du bon déroulement de l'événement, en forme de test pour le pays, encore instable politiquement et qui avait déployé un niveau de sécurité maximum.

Il s'est dit aussi très fier des Malgaches. Les chefs d'Etat invités se sont aussi réjouis d'un Sommet "réussi" et en ont profité pour congratuler le président. 

Prochaines étapes : Arménie et Tunisie

La Secrétaire générale de la Francophonie a annoncé les pays hôtes des deux prochains Sommets. En 2018, ce sera l'Arménie. Il faut dire que le pays a mené une campagne agressive pour l'emporter.

Le Sommet va donc quitter le continent africain où il se déroulait depuis l'édition de 2010 organisée à Kinshasa, en RDC. Mais il y reviendra en 2020.

Le XVIII Sommet de la Francophonie se tiendra, lui, en Tunisie afin de marquer les 50 ans de l'OIF et les 20 ans de la fin de Habib Bourguiba, l'un des pères de la francophonie. Etrangement, ni le chef d'Etat arménien, ni le président tunisien ne sont venus représenter leur pays en personne. 

Quatre nouveaux entrants

Dès samedi 26 novembre, la Conférence ministérielle de la Francophonie a statué sur l'entrée de quatre nouveaux membres observateurs. La Nouvelle-Calédonie, collectivité d’Outre-mer française ; l’Argentine ; la Corée du Sud  et la province canadienne de l’Ontario. 

Selon la Secrétaire générale, il faut tirer les femmes de l'économie informelle. Les impliquer, ainsi que les jeunes, "dans l'économie, car c'est le meilleur moyen de lutter contre l'insécurité." Et d'ajouter "le développement ne va pas sans davantage de sécurité."

Le développement, un thème au programme de ce Sommet "croissance partagée et développement responsable". Les membres de l'OIF ont donc rappelé les valeurs que l'organisation doit promouvoir, notamment les libertés, le développement durable et la lutte contre la radicalisation dans l'espace francophone. 

Sur le terrorisme, Michaëlle Jean a souligné que la Francophonie devait mutualiser et mieux organiser ses moyens de lutte et les expériences de chacun. Car comme elle l'a rappelé, les pays francophones ne sont pas épargnés.  

Ce Sommet a aussi été l'occasion de signer des accords bilatéraux. Ainsi la France, au travers de son Agence pour le développement (AFD) a-t-elle signé un accord de financement de 65 millions d'euros.

Justin Trudeau, la star du Sommet

Avec des déclarations comme "Je suis féministe", assorties d'appels aux hommes à défendre les droits des femmes et des minorités homosexuelles, le Premier ministre canadien donne un nouveau ton au discours de la Francophonie :
 

A une journaliste malgache qui lui demande en conférence de presse pourquoi aborder à Madagascar le sujet si tabou des LGBT, il répond : "Je parle des droits humains partout où je vais dans le monde, à Cuba, en Chine… Et si, ici, ces conversations rendent les gens mal à l’aise et bien tant mieux. Je reconnais que ce soit un enjeu sensible mais il faut qu’on en parle. Beaucoup de Malgaches et d’Africains m'ont remercié d’avoir parlé avec une grande franchise.

Les promesses de la Francophonie 

"La Francophonie est une promesse qui sera tenue," a aussi affirmé le président François Hollande. Mais les bonnes intentions de la Francophonie, souligne un chroniqueur du quotidien L'Express de Madagascar, importunent beaucoup de dirigeants présents à Antananarivo. Démocratie, bonne gouvernance, développement durable, libertés, Etat de droit... On est encore très loin de l'"espace démocratiquement irréprochable" évoqué par le Belge Rudy Demotte.

 



LE S.G. DE L'O.I.F. ABDOU DIOUF CLAME A KINSHASA QUE "L'AFRIUE CENTRALE RESTE LA COLONNE VERTEBRALE DE LA FRANCOPHONIE"
 
KINSHASA -  LE SECRETAIRE GENERAL DE L'OIF ABDOU DIOUF QUI PARTICIPE A KINSHASA AUX ACTIVITES DU SOMMET DE LA FRANCOPHONIE MULTIPLIE LES DECLARATIONS SUR L'IMPORTANCE DE CETTE ORANISATION AINSI QU'IL INDIQUE NOTAMMENT DANS UNE INTERVIEW A LA PRESSE 
QUE "LA COLONNE VERTEBRALE DE LA FRANCOPHONIE" EST SITUEE EN "AFRIQUE CENTRALE"

Alors que s’ouvre à Kinshasa le 14ème Sommet de la Francophonie, le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, s’est offert au quotidien Le Potentiel. Comme d’autres qui partagent la même conviction, Abdou Diouf pense que l’avenir de la Francophonie se joue en Afrique ; l’Afrique centrale en est la colonne vertébrale. En accueillant le 14ème Sommet de la Francophonie, la RDC confirme son leadership pour la pérennisation de la langue française dans le continent noir. Interview.

Monsieur le Président, nous voici à la veille du  XIVème sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement francophones.  Etes-vous satisfait du déroulement des préparatifs de ce Sommet ?Je n’ai pas moi-même suivi, au jour le jour, les préparatifs du Sommet de Kinshasa, mais les comptes rendus fidèles que m’en a fait mon Conseiller spécial Ousmane Paye qui préside, au sein de l’OIF le Comité de pilotage pour l’organisation des Sommets et ceux de l’ensemble des équipes de l’OIF qui se sont relayées dans votre capitale depuis plus d’un an, me rassurent à tout point de vue.

Quoiqu’il en soit, je tiens à dire que, je suis heureux d’être à Kinshasa pour ce premier Sommet de la Francophonie en République démocratique du Congo et en Afrique centrale. Je voudrais remercier les Congolais de nous accueillir ici chez eux. Je sais que c’est une logistique complexe de recevoir tant de chefs d’Etat et de gouvernement. A quelques heures de l’ouverture, je suis certain que ce Sommet se déroulera très bien et restera dans l’histoire de notre Organisation comme un moment très important, autour de la langue française, de la démocratie, des droits de l’Homme et de l’Etat de droit, de l’environnement et de l’économie, notamment.

Pour vous qu’est-ce que le monde francophone peut attendre du Sommet de Kinshasa ?Comme je vous le disais, c’est, depuis que la Francophonie organise des Sommets en 1986, le premier Sommet à avoir lieu en République démocratique du Congo. C’est aussi le premier à se tenir en Afrique centrale qui reste la colonne vertébrale de la Francophonie en raison du nombre important de locuteurs francophones. Le monde francophone se réunit ici sur la base d’une décision qui a été prise par les chefs d’Etat et de gouvernement en 2008, au Sommet de Québec, et qui a été confirmée en 2010, lors du Sommet de Montreux.

Nous aurons des échanges riches et fructueux notamment sur la langue française, sur les enjeux environnementaux et économiques, sur la place de l’Afrique dans la gouvernance mondiale, sans oublier les droits de l’Homme, la gouvernance démocratique, la paix et la sécurité. Je n’oublie pas non plus les crises qui secouent certains pays de notre espace, avec, en tout premier plan, la situation tragique du Mali qui touche toute la région du Sahel et la situation dramatique dans l’est de la RDC.

Certains observateurs de la politique internationale estiment que dans la crise au Mali et en RDC, la Francophonie se contente de déclarations et n’envisage pas d’actions concrètes ?
Certainement pas. La crise qui secoue le Mali et toute la région sahélienne est à la fois très grave et complexe parce que multidimensionnelle. Il faut crédibiliser et consolider la transition à Bamako, il faut clarifier les objectifs des partenaires internationaux et les approches pour traiter la question du Nord, et en particulier l’action à mener contre les mouvements terroristes et les narcotrafiquants.

Il faut agir auprès du Conseil de sécurité pour mobiliser la Communauté internationale et obtenir une intervention rapide et conséquente qui éradique ce cancer qui risque de se métastaser dans toute l’Afrique. Dans nos domaines de compétences et avec notre expertise, c’est dans ce sens que nous œuvrons à trouver des réponses à ces défis et ces menaces. En ce qui concerne la RDC, nous sommes mobilisés depuis longtemps sur la question de l’Etat de droit, la promotion de la démocratie et des droits de l’Homme.

Nous avons notamment, en juillet dernier, soutenu l’organisation et participé à une table ronde réunissant les autorités publiques et les organisations de défense des droits de l’Homme. Nous avons appelé de nos vœux une loi réformant la CENI, et une autre portant sur la création d’une Commission des droits de l’Homme. Nous attendons de voir les résultats des travaux de l’Assemblée nationale. Nous exhortons la Communauté internationale à prendre, à bras-le-corps, la situation dans le Nord-Kivu.

Dans ce monde en pleines mutations géopolitiques et économiques, quelles sont les stratégies de votre organisation ?
Face à la crise globale que nous traversons, face à des changements sans doute inéluctables dans les modes de production et de consommation, face à la nécessité d’impliquer toute la société dans l’adoption de nouveaux modèles,  la Francophonie n’hésite pas à afficher son ambition de contribuer à la mise au point de solutions innovantes. C’est l’essentiel du plaidoyer conjoint que le Secrétaire général du Commonwealth et moi-même poursuivons, devant le G20, en faveur des pays les plus petits, pauvres et vulnérable.

Nous voulons un monde qui refuse la pensée unique, qui accepte que toutes les langues et les cultures cohabitent. Sur le plan international, il est important que toutes les grandes langues de communication internationale puissent vivre. Nous sommes convaincus que le monde ira mieux si on respecte les diversités culturelles, religieuses, identitaires, etc. Mais nous croyons aussi à un corpus de valeurs de civilisation communes qui n’admet aucun relativisme.

L’OIF dispose de textes normatifs, en particulier la déclaration de Bamako de 2000, où sont consignées les obligations de ses Etats membres en matière de démocratie, de liberté, de droits de l’Homme, de l’égalité entre les femmes et les hommes, avec des instruments, des procédures, mais aussi des sanctions pour ceux qui ne les respectent pas. Et partout dans le monde, au côté de la communauté internationale, l’OIF travaille à la prévention des conflits et à la consolidation de l’état de droit – notamment pour favoriser la tenue d’élections libres, fiables et transparentes.


Les mauvaises langues disent que ce sommet de Kinshasa est le vôtre à cause de la  manière dont vous vous êtes dépensé pour sa tenue alors que certains pays étaient très réticents. Un cadeau à l’Afrique centrale ? Avez-vous l’impression d’avoir accompli une mission ?

Ce sont les chefs d’Etat et de gouvernement qui en 2008 et 2010 l’ont ainsi décidé. Il est vrai que, en tant que Secrétaire général de la Francophonie, je connais l’importance de cette région pour l’avenir de notre communauté. L’ignorer n’aurait pas de sens. C’est aussi l’expression de la solidarité que nous prônons. Vous savez bien qu’un Sommet devait déjà avoir lieu ici en 1991. Les chefs d’Etat et de gouvernement avaient décidé son report à l’époque.

Depuis lors, la Francophonie n’avait jamais organisé de Sommet dans la région. Aujourd’hui, je suis heureux que ce projet aboutisse.  Je sais que les Chefs  d’Etat et de gouvernement présents à Kinshasa réitèreront fermement les valeurs francophones au cours de leurs discussions au moment du Sommet.

Le Potentiel

OIF secretary-general defends francophone visa plan

Paris, France (PANA) – The secretary-general of the International francophone organization (OIF), Abdou Diouf, on Wednesday defended the plan to introduce a "Francophone visa" describing it as a "beautiful project" that should not be abandoned despite several obstacles.

Speaking in an interview with PANA in Paris ahead of the 14th Francophone summit scheduled for 12-14 October in Kinshasa, the capital of Democratic Republic of Congo, he said it was meant to facilitate the free movement of people in member countries of the organization.

"The free movement of people is an ancient problem...Each state has demographic, political and economic goals different from those of their neighbouring or other countries," Diouf, who is the former Senegalese president, said.

He urged Francophone member countries not to give up the dream of a "Francophone visa", pointing out that it took Europe time to reach the Schengen accord.

"The Francophone visa is a beautiful project, that shouldn't be abandoned...," Mr Diouf added.

Businessmen, artists and intellectuals intend to petition heads of State and government who will attend the Kinshasa summit on the problems facing the free movement of people in the Francophone space.

Many people who were to attend the World French Language Forum held last July in Quebec, Canada, could not be present because of the lack of visa, despite the invitation letters duly signed by organizers.03 october 2012 22:19:43

LE XIVeme SOMMET DE LA FRANCOPHONIE ACCOUCHE DE LA DECLARATION DE KINSHASA
 
KINSHASA, 14/10/2012
 
LES LAMPIONS SE SONT ETEINTS SUR LE XIVeme SOMMET DE LA FRANCOPHONIE ORGANISE A KINSHASA DU 13 AU 14 OCTOBRE 2012. D'IMPORTANTES RECOMMANDATIONS ONT ETE PRISES A L'ISSUE DE CES ASSISES. IL NE RESTE QUE LA MISE EN OEUVRE. CI-DESSOUS LA DECLARATION DE KINSHASA
 

Déclaration de Kinshasa 

Preambule
1. Nous, Chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage, réunis les 13 et 14 octobre 2012 à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, à l’occasion du XIVe Sommet de la Francophonie, saluons chaleureusement la tenue, pour la première fois en Afrique centrale, de ce Sommet. En vue de confirmer la Francophonie comme acteur important des relations internationales, nous avons décidé de consacrer ce Sommet au thème :

« Francophonie, enjeux environnementaux et économiquesface à la gouvernance mondiale »

2. Nous affirmons l’impérieuse nécessité de veiller à ce que la mondialisation soit au bénéfice de tous et de promouvoir une gouvernance environnementale au service de la qualité de la vie. Nous estimons que les défis de la lutte pour la réduction de la pauvreté demeurent pressants au regard du niveau actuel de réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement.

3. Nous réaffirmons la spécificité de la Francophonie, fondée sur la langue française et les valeurs qu’elle promeut : la diversité culturelle, le multilinguisme, la paix, la démocratie, l’Etat de droit, les droits de l’Homme, l’égalité entre les hommes et les femmes, le développement durable, l’éducation et la solidarité.

Invitons le Secrétaire général de la Francophonie à offrir ses bons offices aux fins de soutenir les efforts diplomatiques de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, tout en prenant en compte le travail accompli par l’Organisation des Nations unies, l’Union africaine et la Communauté de développement d’Afrique australe; Encourageons l’Organisation internationale de la Francophonie à poursuivre son action pour le règlement pacifique des crises et des conflits, notamment à travers son soutien aux efforts déployés sur les plans régional et international en vue du rétablissement d’une paix juste et durable dans la région des Grands Lacs.

La Francophonie (OIF), c'est 56 pays dans le monde, le Commonwealth 54 pays dans le monde. La Francophonie, c'est 28 millions de km2, le Commonwealth c'est 31. La Francophonie, c'est pratiquement 1 milliard d'être humain, le Commonwealth, c'est 2 mais en y incluant l'Inde qui, à elle seule, compte plus d'1 milliard (23 langues officielles, 4000 autres langues). La Francophonie est loin d'être ridicule. Vive la différence culturelle ! Vive toutes ces nations qui ont rejoint la Francophonie !
 
NORODOM SIHANOUK: PERE DE L'INDEPENDANCE CAMBODGIENNE… ET DE LA FRANCOPHONIE
 
Norodom Sihanouk s'est éteint à Pékin dans sa quatre vingt-dixième année. 
 
Avec Habib Bourguiba, Léopold Senghor et Hamani Diori, il avait été dans les années 60 l'un des pères de la francophonie. 

Lettre d'information de l'Organisation internationale de la Francophonie

La Francophonie celebre sa Journée Internationale
 
A l'occasion, les activités du XIVe Sommet de Kinshasa sont lancées
 
"Le français est une chance". C'est sous ce thème que les francophones du monde entier celebrent leur journée. Et la représentante personnelle du Chef de l'Etat a la Francophonie, Mme Isabel Machik Ruth Tshombe souscrit totalement a ce thème, note-t-on dans un communique de presse, estimant que le français est en RDC la langue qui permet a une population multilingue de se comprendre.
 
"Cette langue nous permet nous faire comprendre entre nous congolais de divers confins. Le français est donc la langue fédératrice en RDC. Aujourd'hui, le français de la RDC n'est pas celui de France ou du Canada ou de la Cote d'Ivoire c'est un français qui a des specificites congolaises. C'est devenu aussi une langue congolaise. c'est grâce a cette langue que nous avons aussi l'ouverture au monde.
 
Mais cette Francophonie qui utilise le français prône aussi l'utilisation par les différents membres de leur langues nationales. Elle fait la promotion de l'apprentissage de ces langues nationales en Afrique"; un programme qui permet aux enfants de notre pays de commencer leur scolarité dans une de 4 langues nationales", a declare Mme Isanbel tshombe.
 
Ainsi, indique-t-elle que la célébration de cette journée aura donc une connotation particuliere en RD Congo avec le lancement ce 20 mars, de l'année de la Francophonie dans ce pays. " c'est une journée importante pour les francophones du monde. Cette année, elle revêt une coloration spéciale pour la RDC. C'est le début de l'année de la Francophonie. Par ce que si la RDC est francophone, au mois d'Octobre elle aura l'insigne honneur de recevoir le XIVeme sommet de la Francophonie. Ce 20 Mars devrait être un jour d'allégresse pour tout le peuple congolais", a-t-elle-dit. "Depuis 2002, nous avons cree le mois de la Francophonie en RDC pour célébrer".
 
il y'a lieu de signaler par ailleurs que le président du comite de pilotage de sommets de l'organisation internationale de la Francophonie et conseiller spécial du secrétaire général de la Francophonie, Mr. M.Ousmane Paye arrive a Kinshasa. Sa mission s'inscrit dans le cadre de suivi de préparatifs du sommet de Kinshasa.
 
Quand a ce XIVeme Sommet, signalons que c'est aujourd'hui meme que les activités accompagnatrices de cette grande conférence internationale sont lancées en coïncidence avec la célébration de la Journee internationale de la Francophonie.  Deja hier, le ministre de la coopération internationale et régionale, Mr. Adolphe Lumanu Buana Sefu avait procède a l'inauguration officielle du Siege du Comite Nationale d'organisation de ce sommet a Kinshasa-Gobe sur l'avenue de la Justice.
 
L'activite solennelle marquant cette journée internationale est donc organisée a Kinshasa au Grand hôtel Kinshasa. La Journee internationale de la Francophonie, instituée depuis le 20 mars 1971. Pour cette année, cette journée doit rappeler aux Congolais que leur pays est l'hôte du XIVeme sommet de la Francophonie. Celui-ci se tiendra du 12 au 14 octobre prochain, avec comme thème: "Francophonie, enjeux environnementaux et économiques face a la gouvernance mondiale"
 
Lepetit Baende

Aux Seychelles, une cohabitation avec l'anglais
 

Depuis 1976, les 115 îles de l'archipel des Seychelles forment un État indépendant, membre du Commonwealth. 
 

Français, langue officielle
Aux Seychelles, la langue courante est le créole. L'anglais et le français sont parlés par une grande partie de la population métissée, originaire d'Europe, d'Afrique et de l'Inde. Le français est restée une langue valorisée pour les étapes importantes de la vie comme les demandes en mariage, les chansons dites "romantiques", les avis de décès, etc., mais aussi pour les médias écrits, la lecture en général et l'affichage commercial. Après le créole, le français est la langue la plus utilisée par le clergé catholique. De façon générale, c'est la langue de la culture occidentale. Quant à l'anglais, c'est celle de l'administration, du commerce, des affaires internationales et souvent de la télévision.
 
Une colonisation partagee
Les premiers à visiter l'archipel des Seychelles furent probablement des marchands arabes. Mais les premiers comptes-rendus écrits ont été réalisés par des explorateurs portugais en 1505. Les îles ont été utilisées par des pirates avant l'arrivée des Français qui les occupèrent en 1756. Les colonisateurs nommèrent les îles "Seychelles" pour faire honneur à Jean Moreau de Séchelles, alors contrôleur général des Finances de Louis XV. Les îles passèrent juridiquement sous le contrôle de la Couronne britannique en 1814 après les guerres napoléoniennes. Bien implanté aux Seychelles, le français a réussi à s'enraciner malgré les 58 ans seulement de présence coloniale.
 
La France réinvestit aux Seychelles
Aujourd'hui, les Seychelles et la France partagent de nombreuses activités et travaillent au renforcement des liens de solidarité entre les pays de l'Océan indien. La France plaide auprès de la Commission européenne la cause des Seychelles dans des dossiers à caractère commercial (négociation des Accords de partenariat économique, accès préférentiel des conserves de thon, barrières sanitaires concernant l'espadon, etc.) Néanmoins, les sociétés françaises sont peu nombreuses dans l'archipel en raison de la petite taille du marché et des difficultés rencontrées pour convertir les roupies en devises.En termes d'éducation, la francophonie est en progrès aux Seychelles. Depuis 1997, le français a été réintroduit de manière plus soutenue dans l'enseignement, et en 2004, un diplôme d'Education en Langue Française a été introduit dans la scolarité. Les programmes de coopération en la matière s'appuient sur la formation, les bourses et l'aide à la diffusion. Entre février 2003 et mars 2005, la France a cofinancé l'installation d'une seconde chaîne nationale, francophone, diffusant aujourd'hui TV5 dans les deux principales îles.
 

Magnifique! Our Magazine is now printed in French.
by Muguette Goufrani

muguetteA window sign at our Alliance Française Club in Vancouver, Canada reads, "One out of every three Canadians speaks French." Montreal is the second largest French speaking city in the world, and each fall it hosts the SITV Travel Show, which is attracting African exhibitors. That's a key fact to know when marketing tourism to North America. Yet did you realize that half of Africa speaks French? When the Africa Travel Association's Board of Directors agreed to print our magazine in both French and English we were overjoyed. Africa Travel Magazine's new format opens the door to travel and investment opportunities galore. This decision doubles our reach and influence by appealing to the entire Francophone Community. To emphasize the point, our next ATA International Congress is May 2007and the host city will be Addis Ababa. Ethiopia.

French Speaking countries featured in our current magazine and online include: Cameroon, Benin, Burkina Faso, Cote d' Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinea, Madagascar, Mali, Mauritius, Morocco, Senegal, Seychelles, Togo, Tunisia

A major part of Africa is French speaking
La Francophonie is an active, positive force, whose members are: Albania, Algeria, Andorra, Canada, Cape Verde, Central African Republic, Chad, Comoros, Congo Democratic Republic, Congo Republic (Zaire), Cote d'Ivoire, Djibouti, Dominica, Egypt, Belgium, Benin, Bulgaria, Burkina Faso, Burundi, Cambodia, Cameroon, France, Gabon, Guadeloupe, Guiana, Guinea-Bissau, Equatorial Guinea, Haiti, India (Pondicherry), Italy (Val d'Aoste) Jersey Island, Laos, Lebanon, Luxembourg, Madagascar, Mali, Mayotte, Morocco, Mauritius, Mauritania, Moldava, Monaco, New Caledonia, Niger, Reunion Island, Romania, Rwanda, Saint Lucia, Sao Tome and Principe, Senegal, Seychelles, St. Pierre & Miquelon, Switzerland, Syria, Tahiti, Tunisia, Wallis & Futuna, Wanuatu, Vietnam, Macedonia, Poland, USA (Wisconsin, Louisiana, New England). We will receive subscriptions to Africa Travel Magazine from most of the above locations thanks to this important step.

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mailto:africa@dowco.com

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