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Esterella with models at show in Limbe

African fashion designs by Esterella of Douala,. Click for more Cameroon fashions - More->...,,,,,,,..
 
 
Above three designs and two designs below by Louise Niamen, nee Engome of Chrystalix, Douala. E-mail: chrystalixcm@yahoo.fr
 
 

 

CAMEROON BLAZ DESIGN, HAUTRE COUTURE FOR THE WELL-BEING

 

At 56 years old, having been formed in its infancy by the biggest names in haute couture, Blaz Design is the first African to be part of the short-list of global fashion icons, established by the World Fashion Organization. Return on an extraordinary journey that could be emulated in his native Cameroon.

The centerpiece of his latest collection asked 500 hours of manual labor. Puffed shoulders, slit bold yet understated, fabric loincloth set of pearls, the dress stands in the museum of the United Nations in New York, alongside models signed Yves Saint Laurent and Prada. Blaz Design, stylist born in Cameroon , is, since April 2011, the first African to appear on the list of forty global fashion icons established by the World Fashion Organization, an agency of the UN. At 56 years, it is now encased in prizes and awards. Is happy with it? No, for him, everything is still to be done.

Eternal youth 

From an early age, I Essomba, which is not yet known as the Blaz Design, likes to battle and sew clothes.
 A passion that quickly open the doors of the world to native Bingala near Yaounde. At age 19, he joined the School of Arts and Crafts in Brussels, Belgium, and the completion of his training, he went to Paris, where he worked for artistic creation with Pierre Cardin and Christian Dior and finally at Yves Saint Laurent. Experience that today it retains fond memories. In 1978, the fabric has no secrets for him when he created the Blaz Design in Paris. He was then 24 years old and dreams of African women sublimate. In 1984, he opened his couture house in Cameroon, where he now resides with his wife and six children when not between two planes.

Since then, the stylist is a symbol of success, an inspiration for the youth of Cameroon. The job, Blaz Design practice for 32 years already, with no ride is not yet drawn on his face. His youth, he says, he has the love he offers through his creations: "when you are full of love and it distributes, it is difficult to grow old," says Will he said with a disarming seriously. His voice is sometimes hesitant, but his commitment, he does not falter. "By allowing others to use my talent, I was doing, without knowing it, one of the principles of haute couture: to create well-being," says he.

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In 2011, he created the foundation medical-surgical Nsisim Maria Rosa, an idea that comes from the revolt of his wife, touched to know that in some remote areas of Cameroon, a patient may lose their lives because of drugs. Since then, the structure became the first private hospital in Yaounde, it provides the most vulnerable healthcare quality at lower cost. "My idea is that we can not claim to be rich if we buried his wealth in safety deposit boxes. I know that life is short. I try to make myself useful by participating every day to improve the lives of those around me. "

Blaz Design talent also shines in the highest spheres of the country. Chantal Biya, First Lady of Cameroon, and has some of his creations, while soldiers are dressed in an outfit he designed.

Sacred fashion personality of the decade in 2009 by the Cameroon Fashion Awards, Blaz Design not only to reap the laurels of success, it also seeks to transfer its know-how. Iman Ayissi, model and stylist, is thus part of those who have benefited by their first steps at his side: "This is someone I respect very much the work, which is fighting for the perception of mode changes in Cameroon, for it to be considered an industry * a source of economic development, not only as a distraction. " Hoping that the message is heard.

by Marilyn Ngambo  

CAMEROON : BLAZ DESIGN, LA HAUTE COUTURE AU
SERVICE DU BIEN-ETRE


À 56 ans, après avoir été formé à ses débuts par les plus grands noms de la haute couture, Blaz Design est le premier Africain à faire partie de la short-list des icônes mondiales de la mode, établie par la World Fashion Organization. Retour sur un parcours hors norme qui pourrait faire des émules dans son pays natal, le Cameroun.

La pièce maîtresse de sa dernière collection lui a demandé 500 heures de travail à la main. Épaules bouffantes, fente osée mais discrète, tissu pagne serti de perles, la robe trône au musée des Nations Unies, à New York, aux côtés de modèles signés Yves Saint Laurent ou Prada. Blaz Design, styliste né au Cameroun, est, depuis avril 2011, le premier Africain à figurer sur la liste des quarante icônes mondiales de la mode établie par la World Fashion Organization, organisme rattaché à l'ONU. À 56 ans, il est aujourd'hui bardé de prix et de récompenses. S'en satisfait-il ? Non, pour lui, tout est encore à accomplir.

Éternelle jeunesse
 

Dès son plus jeune âge, J.E. Essomba, que l'on ne connaît pas encore sous le nom de Blaz Design, se plait à découdre et recoudre ses vêtements. Une passion qui ouvrir rapidement les portes du monde à ce natif de Bingala, près de Yaoundé. À 19 ans, il rejoint l'école des Arts et Métiers de Bruxelles, en Belgique, et, une fois sa formation terminée, il se rend à Paris, où il travaille à la création artistique chez Pierre Cardin, puis chez Christian Dior et enfin chez Yves Saint Laurent. Expérience dont il garde aujourd'hui un souvenir ému. En 1978, le tissu n'a plus aucun secret pour lui quand il crée la marque Blaz Design à Paris. Il a alors 24 ans et rêve de sublimer la femme africaine. En 1984, il ouvre sa maison de haute couture au Cameroun, où il réside désormais avec son épouse et ses six enfants lorsqu'il n'est pas entre deux avions.

Depuis, le styliste est un symbole de réussite, une source d'inspiration pour la jeunesse camerounaise. Le métier, Blaz Design le pratique depuis 32 ans déjà, sans qu'aucune ride ne se soit encore dessinée sur son visage. Sa jeunesse, dit-il, il la doit à l'amour qu'il offre à travers ses créations : « lorsqu'on est plein d'amour et qu'on le distribue, il est difficile de vieillir », assure-t-il avec un sérieux désarmant. Sa voix est parfois hésitante, mais son engagement, lui, ne faiblit pas. « En permettant aux autres de profiter de mon talent, j'accomplissais, sans le savoir, l'un des principes de la haute couture : créer pour le bien-être », explique-t-il.

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En 2011, il créé la fondation médico-chirurgicale Maria Rosa Nsisim, une idée qui lui vient de la révolte de son épouse, touchée de savoir que, dans certaines zones reculées du Cameroun, un patient peut perdre la vie faute de médicaments. Depuis, la structure est devenue le premier hôpital privé de Yaoundé; elle met à disposition des plus vulnérables des soins de santé de qualité à moindre coût. « Mon idée, c'est qu'on ne peut pas se prétendre riche si l'on enfouit ses richesses dans des coffres forts. Je sais que la vie est courte. J'essaye de me rendre utile en participant chaque jour à l'amélioration des conditions de vie de ceux qui sont autour de moi ».

Le talent de Blaz Design rayonne également dans les plus hautes sphères du pays. Chantal Biya, première dame du Cameroun, porte ainsi certaines de ses créations, tandis que les militaires sont habillés par une tenue qu'il a dessinée.

Sacré personnalité de la mode de la décennie en 2009 par la Cameroon Fashion Awards, Blaz Design ne se contente pas de récolter les lauriers de sa réussite, il s'attache également à transmettre son savoir-faire. Iman Ayissi, mannequin et styliste, fait ainsi partie de ceux et celles qui en ont profité en faisant leurs premiers pas à ses côtés : « C’est quelqu’un dont je respecte énormément le travail, qui se bat pour que la perception de la mode change au Cameroun, pour qu'elle puisse être considérée comme une industrie*, source de développement économique et pas seulement comme une distraction ». En espérant que le message soit entendu.